Citations de Pierre Teilhard de Chardin :
Un goût passionné de grandir, d’Être, voilà ce qu’il nous faut. Arrière donc les pusillanimes et les sceptiques, les pessimistes et les tristes, les fatigués et les immobilistes. La Vie est perpétuelle découverte. La Vie est mouvement.
T. XI – p. 96
Dans l’univers, tout mouvement de croissance matérielle est finalement pour l’esprit, et tout mouvement de croissance spirituelle est finalement pour le Christ.(…)
Rien n’est précieux que ce qui est toi dans les autres, et les autres en toi
T XII p.471
Le milieu est plus consistant que les centres.
Journal p.185, 1916
Que l’univers […] prenne en avant, pour nous, un visage et un cœur, qu’il se personnifie, si l’on peut dire. Et aussitôt, dans l’atmosphère créée par ce foyer, les attractions élémentaires trouveront à s’épanouir.(…)
Ce n’est pas isolément . mais ..par unités couplées, que les deux portions masculine et féminine de la Nature doivent monter vers Dieu.
T.XI p.77
Ma foi la plus chère est que quelque chose d’aimant constitue la nature la plus profonde de l’univers en expansion.
Letters to Lucile Swan, p. 4
A la manière des corps en mouvement, le monde ne tient que par son élan et son jaillissement.(…)
L’énergie dont s’alimente et se tisse notre vie intérieure est primitivement de nature passionnelle. […] C’est des réserves passionnelles de l’Homme que montent, transfigurées, la chaleur et la lumière de son âme.
T.XI – p.75
Il n’y a pas, concrètement, de la Matière et de l’Esprit: mais il existe seulement de la Matière devenant Esprit.
Celui qui a compris cette immense simplicité des choses, celui qui a entendu la note unique sous le bruit universel; celui-là possède le monde.(…)sur soi l’ombre de la mort pour réaliser tout ce que la marche dans l’avenir a de solitaire, de hasardeux et d’effrayant, dans son renouvellement.(…)
Tout, dans l’Univers, se fait par union et fécondation, – par rassemblement des éléments qui se cherchent, et se fondent deux à deux, et renaissent dans une troisième chose.
T.XII p.281
Ce n’est pas d’un tête-à-tête, ni d’un corps-à-corps : c’est d’un cœur-à-cœur dont nous avons besoin.(…)
L’Homme, non pas centre statique du Monde, – comme il s’est cru longtemps – mais axe et flèche de l’Évolution…
Le Phénomène humain, 1965 (p. 24)
Pour mettre en branle la chose, si petite en apparence, qu’est une activité humaine, il ne faut rien moins que l’attrait d’un résultat indestructible. Nous ne marchons que sur l’espoir d’une conquête immortelle.(…)
L’homme-individu est essentiellement famille, tribu, nation. Tandis que l’humanité, elle, n’a pas encore trouvé autour de soi d’autres Humanités pour se pencher sur elle et lui expliquer où elle va.
L’Apparition de l’homme
Tout peut se reprendre et fondre en Dieu, même les fautes.(…)
La Terre est ronde pour que l’amitié en fasse le tour(…)
Nulle chose n’est compréhensible que par son histoire.
L’avenir de l’homme
La moindre chose qui se forme au monde est toujours le produit d’une formidable coïncidence.
Le Phénomène humain
Quand pour la première fois, dans un vivant, l’instinct s’est aperçu au miroir de lui-même, c’est le Monde tout entier qui a fait un pas.
Le Phénomène humain
La Vie est née et se propage sur Terre comme une pulsation solitaire. C’est de cette onde unique qu’il s’agit maintenant de suivre jusqu’à l’Homme, et si possible jusqu’au-delà de l’Homme, la propagation.
Le Phénomène humain, 1965 , p. 94
Rien ne vaut la peine d’être trouvé que ce qui n’a jamais existé encore.
La Vision du passé
L’âme humaine est faite pour n’être pas seule.
Ecrits du temps de la guerre
Il n’y a pas, concrètement, de la Matière et de l’Esprit: mais il existe seulement de la Matière devenant Esprit.
« Il faut toujours « croire à l’esprit », c’est-à-dire au triomphe de ce qui est mieux et de ce qui est en avant. » Lettre à l’abbé Gaudefroy – p.84
« La Matière est, évolutivement, le reflet inférieur de Dieu. »
Lettre à l’abbé Gaudefroy – p.104
« C’est une pure joie de se donner jusqu’au bout à une chose que l’on croit. »
Lettre à A. Lacroix du 12 septembre 1933
« La passivité vraie n’est légitime, et ne s’obtient, qu’au terme et au maximum de l’activité. Toujours Jacob et l’Ange. »
Lettre à l’abbé Gaudefroy – p. 103
« … être à fond dans ce qui est sans fond ! «
Le Milieu Divin – p. 157
« Qu’est-ce en effet qu’être sainte, pour une créature, sinon adhérer à Dieu au maximum de ses puissances ? – et qu’est-ce qu’adhérer à Dieu au maximum, sinon remplir, dans le Monde organise autour du Christ, la fonction exacte, humble ou éminente, à laquelle, par nature et par surnature, elle est destinée ? »
Le Milieu divin, p. 57