Un colloque La crise moderniste – Histoire, philosophie, théologie.
Le modernisme reste un objet important d’études, tant en France qu’à l’étranger. Si les travaux d’Emile Poulat (cf Histoire, dogme et critique dans la crise moderniste, Albin Michel, 1962) font toujours autorité, les approches se renouvellent (G. Losito, La crisi modernista nella cultura europea [Actes du Congrès de Rome, 21-22 avril 2005], Instituto della Enciclopedia italiana, 2005 ; Modernisme, mystique, mysticisme, H. Champion, 2017).
La publication d’écrits de Pierre Colin, l’ancien doyen de la faculté de philosophie de l’Institut Catholique de Paris, sous le titre Morale et religion au temps de la crise moderniste (UCL, 2017) permet d’éclairer sous un jour nouveau le modernisme. Le sujet est loin d’être clos, tant dans sa dimension historique que dans son effectivité pour la philosophie et la théologie. Le colloque essayera de cerner certains de ses enjeux de fond pour l’intelligibilité croyante